Addictive Drums est un système batterie  aux sons réalistes ,qui s’articule autour d’une interface graphique conviviale, dotée d’un mélangeur à douze canaux : huit voies mono restituant les micros de proximité des différentes percussions, deux voies stéréo, l’une représentant les « overheads », les micros d’ambiance placés au dessus de la batterie, et l’autre, un second couple de micros restituant le son de la salle. Chaque élément percussif possède un paramétrage complet des micros de proximité, perdes micros distants (overheads) et des micros d’ambiance (room) avec, pour chaque ensemble, un ajustement du niveau, de la largeur et du panoramique. On dispose aussi d’un bus stéréo, servant à l’ajout d’effets (voir un peu plus loin), et enfin le master stéréo final. On peut aussi, dans les séquenceurs hôtes, créer une piste séparée par percussion, comme on le ferait pour une vraie batterie, soit, en tout, pas moins de 16 pistes. La notice explique le plus simplement du monde comment procéder sur différentes versions de Cubase, ainsi que sur Logic Pro ou sur ProTools, puisque le logiciel est compatible VST, AU et RTAS. Sur les caisses claires, on peut doser l’équilibre entre le micro de prise de son supérieur, et celui, qui, sous l’instrument, recueille le son du timbre. Et, bien sûr, il est possible de remplacer chaque élément par un autre, d’une autre marque, par exemple. Rien n’empêche, par exemple, l’utilisateur d’installer une caisse claire Pearl ou Tama dans un kit Sonor, par exemple. L’utilisateur peut également intervenir sur les sons bruts pour les modifier en jouant sur l’enveloppe du son, mais aussi sur sa hauteur tonale. Des présélections ouvrent des perspectives intéressantes, en faisant varier les modes de prises de son, tel qu’on le percevrait dans un stade, un club et d’autres configurations aussi riches que variées, le tout restant réaliste.

Chaque canal de percussion, se traite, éventuellement, au moyen d’un compresseur de dynamique avec compensation automatique du gain , un générateur de distorsion à quatre presets génériques, un égaliseur graphique à trois bandes, un limiteur de type « soft clipping » entraînant une légère distorsion semblable à celle des bandes magnétiques analogiques, et enfin le volume de sortie. Addictive Drums offre donc le moyen de modifier chaque percussion en fonction des effets que l’on branchera à la suite des deux départs auxiliaires par canal, y compris l’enveloppe et le pitch, et un filtre à pente élevée de type DCF, aussi spectaculaire que pratique. La console de mixage facilite l’exploitation des effets, les ajustements de niveaux comme on pourrait le faire sur une console réelle, avec les faders et les bargraphes associés. Le bypass indépendant de chaque effet générique en facilite l’ajustement, par comparaison avant/après traitement. De même, le paramétrage très complet des réverbérations apporte autant de souplesse que de réalisme complémentaire.