FRANCOIS    francois de roubaix

François de Roubaix

Autodidacte, pionnier, atypique et attachant Voici 30 ans, le compositeur de musique de film François de Roubaix disparaissait lors d’une plongée. Pionnier du home studio et du mariage des sons électroniques et acoustiques, il connaît un regain d’intérêt grâce à une biographie et une série de rééditions CD.
La trajectoire de François de Roubaix dans le monde de la musique de film a été rapide : dix ans seulement ans séparent son premier long-métrage (Les Grandes gueules, de Robert Enrico, en 1965) de son dernier (Le vieux fusil, du même, en 1975). Il a pourtant laissé une empreinte marquante : pour ne citer que lui, Air lui doit beaucoup (Balade de Pénélope), et nombre de groupes ou d’artistes l’ont samplé ou cité dans les années 90, de Stereolab à Carl Craig, en passant par Robbie Williams (sans crédit !), les Troublemakers… De Roubaix fait partie de ces rares compositeurs (avec Rota, Morricone, Cosma…) dont on reconnaît la musique en quelques secondes, à une ligne mélodique, un son, une modulation ou des accords que lui seul utilise. Il fait l’objet d’un véritable culte au Japon. LIRE LA SUITE