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D’année en année, les PC et Macintosh n’ont cessé de gagner du terrain, se substituant aux boîtes à rythme, aux synthétiseurs, aux échantillonneurs, aux pédales d’effets comme à la table de mixage. La situation a été poussée à un point tel qu’il est aujourd’hui possible de concevoir un home studio – studio d’enregistrement à domicile – qui serait composé en tout et pour tout d’un micro-ordinateur et d’un clavier ! Cet atelier de production serait suffisant pour engendrer des morceaux d’une qualité comparable voire franchement supérieure à certains disques diffusés dans le commerce durant les années 80.

Cette mutation progressive qui a touché l’univers de la création musicale l’a transformé du tout au tout en l’espace de 20 ans. Au cours de ces deux décennies, le coût de réalisation d’un morceau de qualité professionnelle a fondu comme neige. Vers le début des années 80, lorsqu’un compositeur désirait voir son oeuvre prendre forme, il lui fallait réserver un studio d’enregistrement, louer les services d’un ingénieur du son et peut-être aussi d’un orchestre, apporter aux musiciens des partitions patiemment écrites à la main, enregistrer le tout idéalement sur un support numérique tel que le DAT puis le faire mixer sur une console de 24 pistes ou plus. Le coût nécessaire pour produire ce que l’on appelle une simple “maquette” – chanson ou thème orchestrée à des fins de démonstrations – était élevé. L’étape suivante, la réalisation d’un disque, nécessitait un investissement particulièrement important. Lire la suite